Andr Mare

Andr Mare

André Mare Autoportrait d’André Mare. Cette œuvre date de 1916. Le courant artistique est le cubisme. Ce dessin est de format d’un carnet à dessin. Il est fait d’encre et d’aquarelle. Il est exposé à Vhistorial de la grande guerre à Péronne. Né le 31 janvier 1885 grandit dans une or 8 ambiance bourgeois se libère chaque fos Sni* to View qu’il le peut, pour gal es grands-parents épris de musique ou i d’enfance, Fernand Léger, des théories sur l’art.

Si ses parents le poussent à étudier la magistrature, André Mare, passionné de dessin, insiste pour partir étudier l’art à Paris. En 1904, il s’inscrit à l’École des arts décoratifs et suit les cours de l’Académie Julian. En 1906, il expose aux Salon des indépendants, puis au Salon d’automne dont il deviendra un des principaux animateurs, avec ses ams Roger de La Fresnay, André Dunoyer de Segonzac, Maurice Marino et les frères Duchamp.

S’atténuent alors les tendances postimpressionnistes « naissantes » pour laisser place à des formes plus géométriques qui tendra vers une manière de cubisme « à la française » [Quoi La tentation quasi-mystique du « nombre d’or selon les traditions pythagoriciennes et latoniciennes donneront à ses œuvres une sensibilité cubiste. D’ores

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et déjà, le peintre et décorateur André Mare a un style : sous une apparente facilité, un style construit, subtil et rigoureux, faussement bohème et désinvolte, il cultive soigneusement une image de dandy. Son humour caustique et son enthousiasme contestataire sont tempérés de courtoisie.

Le Salon Bourgeois dans La Maison Cubiste au Salon d’automne, 1912, Paris. Femme à l’Éventail de Jean Metzinger à gauche Au Salon d’Automne de 1912, André Mare regroupe ses amis et ollaborateurs du Salon précédent et réalise la Maison Cubiste. Elle provoque un scandale qui consacre la renommée d’André Mare comme décorateur. Durant la Première Guerre mondiale, mobilisé, il travaille à la création des camouflages pour les armées française – Section créée par Gouirand de Scevola et dirigée par son ami Dunoyer de Segonzac – , britannique et italienne avec d’autres peintres .

Jean-Louis Forain, Charles Camoin, Charles Dufresne, Jacques Villon, Louis Marcoussis, des sculpteurs : Henri Bouchard, Charles Despiau, et des décorateurs de théâtre. II applique au camouflage les principes de dislocation des formes issus du cubisme : des bandes de couleur juxtaposées empêchent l’œil de reconnaitre la forme du canon et ces tons sont choisis de sorte qu’ils se confondent avec ceux du paysage environnants.

Lors de cette époque, il peint dans dlX carnets de dessin de nombreuses aquarelles empreintes de cubisme, et dans lesquelles il note ses impressions et dessine sur le vif la douleur des combats et la mort (1996, un livre est édité par Herscher: «Carnets de guerre 1914-1918, André Mare » par Laurence Griffin). Le 10 août 1916, il est décoré de la Militari Cross par le roi George V. En 1919, André Mare est chargé avec Louis Sue et Gustave Louis Jaulmes de Jaulmes des décorations de l’avenue des Champs-Elysées et de l’Arc de Trlomphe pour commémorer les fêtes de la Victoire.

L’équipe, sous la direction d’André Mare, érige un cénotaphe, monument à la gloire des combattants devant lequel défilent les troupes alliées le 14 juillet. Il fonde également la « Compagnie des arts français » en association avec Louis Sue, créateur en 1912 de Atelier français ». Ils s’intéressent à tout ce qui touche la décoration intérieure avec comme objectif de proposer au public des ensembles « sérieux, logiques et accueillants André Mare agrémente le mobilier, les papiers peints, les tissus, avec ses célèbres « paniers fleuris » et autres gerbes de roses, qui caractérisent les années 1920. ? titre d’exemple, pour l’exposition de 1925, Sue et Mare commandent des cartons de tapisserie à Charles Dufresne pour un mobilier de salon[2] sur le thème Paul et Virginie, qu remporte un franc succès. Guillaume Apollinaire décèle très tôt le talent d’André Mare : « J’ai parlé des ensembles mobiliers, ils montrent et tout particulièrement les ensembles d’André Mare, que le moment va arriver où nous allons enfin voir des meubles nouveaux qui ne soient pas des horreurs (L’Indépendant du 14 octobre 1911).

Architecte global d’intérieur, il conçoit pendant huit ans avec Louis Sue près de deux mille modèles, et compose cinquante à soixante ensembles parmi lesquels la décoration de l’ambassade de France à Varsovie, une partie de l’ambassade de France à Washington, ‘hôtel particulier du couturier Jean Patou à Paris, partie de l’ambassade de France à Washington, l’hôtel particulier du couturier Jean Patou à Paris, le grand salon du paquebot ile- de-France et les cabines de luxe du paquebot Paris.

Il est aussi costumier et relieur. En 1921, Maurice Ravel lui confie le décor et les costumes de son nouveau ballet, L’Heure espagnole créé ? l’Opéra de Paris. Pour l’Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925, Sue et Mare conçoivent deux pavillons à coupole dont celui nommé au musée d’Art contemporain, avec un grand salon au centre de a rotonde[3]. En 1926, André Mare est nommé chevalier de la Légion d’honneur à la suite de l’Exposition des Arts décoratifs.

En 1927, André Mare décide de ne plus assurer la direction technique de la Compagnie des arts français pour des raisons de santé. Il se consacre exclusivement à la peinture qu’il avait délaissée depuis une dizaine d’années au profit de la décoration pour la Compagnie des arts français. En 1930, il exécute un grand tableau de commande : Les Funérailles du maréchal Foch. Il exécute des paysages de sa Normandie natale. Le 3 novembre 1932, il meurt de la tuberculose, des suites d’une grave intoxication au gaz moutarde.

Il est inhumé dans le petit cimetière des Lingeries dans le pays d’Auge. En octobre-novembre 1933, un ensemble important de ses œuvres est présenté à la 23e exposition de la Société des artistes normands au musée des beaux-arts de Rouen. Analyse • L’œuvre présenté est un autoportrait d’André Mare réalisé au front en 1916. L’artiste se présente de trols quarts face en uniforme militaire, en poilus. Les dimensions de l’œuvre sont restreintes et cor PAGF uarts face en uniforme militaire, en poilus.

Les dimensions de l’œuvre sont restreintes et correspondent à celles d’un carnet ? dessin. Le portrait est d’esthétique cubiste, réalisé à l’aquarelle ; il est aujourd’hui exposé à l’historial de la grande guerre à Péronne. Sur le visage du soldat, nous pouvons constater l’amaigrissement de celui-ci grasse au trait qui descend jusqu’aux yeux pour marquer la fatigue. Deux grandes courbes qui descendent en dessous des pommettes pour nous monter l’amaigrissement du soldat et une grand courbe qui traverse le visage pour nous montrer le froid et e vent qui est présent.

Il y a un jeu de couleurs-dominantes, le bleu et rouge. En arrière plan, la fumée d’une pipe mêlée à la fumée des bombardements. un drapeau français et une présence de marron qui montre la terre des tranchées. La Guerre La Guerre est un tableau peint en 1925 par Marcel Gromaire. Cette huile sur toile représente cinq soldats dans une tranchée lors de la premiere guerre mondiale. L’artiste utilise les techniques du cubisme et du pointillisme. L’œuvre de 127x97cm est actuellement consep. ‘é au Musé d’Art Moderne de Paris.