analyse langagière situation travail

analyse langagière situation travail

En quoi l’analyse des interactions langagières naturelles ou provoquées facilitent-elles la compréhension des situations de travail ? Table des matières INTRODUCTION 2 DEFINITION – 3 Situation de travail : -3 La notion d’interaction langagière : – 3 Interaction langag orl’ langagière provoqué Sni* to View ANALYSES es interactions verbales : Ethnométhodologie – 6 Historique et principe – 6 Exemple d’une étude en éthnométhodologie : 6 Analyse conversationnelle : — -6 Acte de langage — – 7 En quo I Swipe to nex: page quoi l’analyse des interactions langagières naturelles ou compréhension des situations de travail ? Bibliographie : La conception du travail s’est complexifiée ces dernières années et donc les situations de travail ont fortement évoluées. L’entrée des nouvelles technologies dans le monde du travail entrainent de nouveaux problèmes à résoudre. Ces problèmes nécessitent plus de dialogues pour les résoudre (Padiglia, Schmid, Nicoloff, 1997). L’intégration de ces nouvelles technologies a donné naissance au partage du travail. Partager le travail signifie de travailler en équipe, l’organisation au travail est devenue collective.

On a donc observé une croissance des interactions langagières dans les situations de travall. Aujourd’hui, la communication existe. Elle est indispensable pour effectuer la plupart des activités de travail. A quoi

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sert la communication ? Depuis quelques années, l’ergonomie montre que les communications sont omniprésentes. Elles remplissent des fonctions importantes (Lacoste, 2001) : répartition des activités, la division du travail, construction d’information, transmission de données, planification et anticipation des données, circulation des consignes, diffusion des règles, .

Selon Lacoste (2001), « la communication participe donc intimement aux logiques o ératoires, à la gestion des connaissances, à la struct PAGF l’espace, à la transmission -2- des consigne, à la réactualisatlon des règles et des normes » (p. 24). Aujourd’hui, rares sont les professions où le professionnel travaille seul et ne rencontre personne dans la journée est vrai qu’il existe des professions, des situations de travail, où il y a plus d’interaction langagière. II semble évident qu’un standardiste communiquera bien plus qu’un ouvrier face à sa machine lorsqu’ils sont au travail.

Mais, il s’avère que tout deux communiquent à un moment données pendant leur journée. Pour le standardiste, les interactions langagières qu’il aura dans la ournée seront apparentées à la tâche qu’il doit accomplir. Sa tâche est d’interagir avec par exemples les clients. II est vrai que pour l’ouvrier face à sa machine, ses interactions langagières seront différentes du standardiste. Pour l’ouvrier, ses interactions auront pour fonction par exemple de former un apprenti, de résoudre avec un collègue une panne de la machine, La notion de langage dans le travail est apparue avec Hughes en 1958 (Pad’glia et al, 1997).

Cela fait une dizaine d’années que nous voyons une prolifération d’articles, d’ouvrages, de colloques sur le thème des interactions langagières. Ces interactions diffèrent selon les situations où elle se déroule. Nous n’avons pas les mêmes types de conversations en famille, entre amis, chez notre boulanger et encore moins au travail. Dans ce dossier, nous allons étudier ces interactions Ian a ‘ères dans des situations bien spécifiques : les situa exposé, nous allons essayer d’apporter une réponse à la question suivante : en compréhension des situations de travail ?

Pour répondre à cette question, nous définirons, pour commencer, les termes important présents dans cette question. Puis, nous exposerons les principaux types d’analyses existants. Ensuite, nous donnerons divers exemples d’analyse d’interactions langagières naturelles et provoquées en situation de travail. Et finalement, nous tacherons à répondre à notre question à l’aide de tous les éléments qui seront présents dans cet expose. DÉFINITION Situation de travail : Les situations de travail sont diverses et multiples.

Dans cet exposé, nous définissons sltuation de travail comme étant toute situatlon où une personne travaille. Karnas (2002) définit le travail comme l’activité d’une personne dans un contexte organisé et sociale où sont utilisé des outils particuliers et ayant le but d’atteindre une roduction donné. Dans cet exposé, quand nous parlerons de situation de travail, nous ferons référence à un environnement social et hiérarchisé où un individu doit réaliser une tâche afin de réaliser un ou plusieurs objectifs. La notion d’interaction langagière • -3- 2 n’a pas de défini unique.

Selon ces auteurs, une interaction est définie par un objet, un processus et un point de vue. Il est évident qu’il n’existe pas un seul type d’interaction sociale. Dans cet exposé, nous allons nous concentrer sur les interactions de type langagier et plus particulièrement sur les interactions langagières verbales. D’après Kerbrat-orecchioni (1990), une interaction verbale se définit par le fait que les différents participants d’une conversation exercent les uns sur les autres un « réseau d’Influences mutuelles – parler, c’est échanger, et c’est changer en échangeant » (p. 7). une interaction langagière est donc un processus mettant en jeu différents participants lors d’une conversation, ces participants sont acteurs de cette conversation. Ils disent des choses qui ont un effet sur le locuteur qui lui-même a un effet sur l’interlocuteur. Chaque participant a un effet sur un autre participant. Pour qu’il y ait interaction langagière, il faut ue les locuteurs se parlent alternativement. Les deux participants doivent être « engagé dans l’échange » (Kerbrat-orecchioni, 1990, p. 1 7).

Lors d’une interaction langagière, les participants doivent montrer des signes d’engagement comme par exemple adopter certains comportements non-verbaux (quand on se met face à son interlocuteur, c’est que nous sommes prêts ? l’écouter, à interagir avec lui). Les interactions sont construites et interprétées selon des règles et un cadre donné. Le contexte est important pour les interactions langagières. Interaction langagière naturelle / interaction langagière provoqué : angagières naturelles et les interactions langagières provoquées.

Les interactions langagières naturelles est observée par un l’observateur sans que celui-ci est un effet sur cette interaction. Il ne fait juste qu’observer la conversation sans interagir avec les participants, sans les perturber, sans les pousser à parler. On a une situation où deux personnes parlent et on a un observateur qu’observe simplement ce qui se passe. Il ne provoque rien et n’empêche rien de se passer. A la différence, une interaction langagière provoquée est une interaction langagière manipulée par l’expérimentateur comme c’est le cas lors d’un ntretien.

On ne construit pas une analyse de la même façon que l’on construit une théorie. Une analyse essaie de rendre compte le mieux possible du fonctionnement des interactlons et des procédures utilisées par les participants dans une situation donnée à l’aide des outils théoriques. Lorsque l’on analyse des interactions langagières, l’essentiel des faits qui sont analysés sont des actes effectués par les interlocuteurs à l’aide du langage. Il existe diverses méthodes et modèle d’analyse des interactions langagières.

Nous allons en étudier quelques une dans cette partie. Types d’analyse des interactions verbales : Il existe trois types de traitement différents des interactions langagières. Dans premier temps, il existe des étude classiques. Elles étudient PAGF 6 OF observer les résultats et d’apporter une conclusion. Dans un second temps, il y a les analysent qui étudient le contenu des communicatlons. Un codage est fait soit à partir de catégories prédéfinies tels que le thème de discours ou les actes de langage, soit à partir d’analyse proportionnelles.

Comme le premier type d’analyse, un traitement statistique est effectué afin d’obtenir des résultats ainsi que de conclure. Dans un dernier temps, nous avons les modèles onversationnelles. Ce sont eux qui traduisent le mieux la nature interactionnelle de la communication. Leurs principe est de découper les paroles en séquence d’action et ils mettent ils se focalisent sur la dynamique de la communication, sur les processus et les formes de coopérations. Grâce à ce modèle, on peut mettre en évidence deux types d’interaction : les interactions duelles et les interactions plurielles.

Pour les interactions duelles, on s’intéresse à la notion de co-construction de la communication. C’est-à-dire, on s’intéresse aux réactions de l’interlocuteur et du récepteur, n va observer si les intervenants mettent fin à la conversation ou s’ils l’a continue, . . Pour les interactions plurielles, on va ajouter une description de la situation, du contexte. On veut s’intéresser à la conversation, à ces acteurs, au contexte et ? toutes les interactions présente au moment de fanalyse. Les modeles conversationnels, nécessite une méthodologie de recueil des données bien spécifique.

Il faut combiner une bonne observation ainsi que des enregistrements des interactions Ian agières. L’enregistrement est intéressant pour noter d’étudier. -5- Ethnométhodologie : Historique et principe • L’ethnométhodologie est une technologie appartenant au champ de la sociologie. Elle fut fondée par le sociologue Harold Garfinkel dans les années 60. A son émergence, l’ethnométhodologie fut principalement utilisée dans les campus Californien. Au fur et ? mesure, celle-ci a intégré les universités américaines puis européennes.

C’est en participant ? une étude sur des jurés organisé par Fred Strodtbeck à l’école de Droit de Chicago, que Garfinkel pense à développer une nouvelle méthode : l’ethnométhodologie. L’ethnométhodologie est basée sur l’observation des accomplissements quotidiens et sur leur nterprétation. En 1967, Garfinkel publie Studies Of Ethnomethodology et il y définit l’ethnométhodologie comme étant « l’étude de l’organisation du savoir d’un membre de ses affaires quotidiennes, de ses propres activités organisées » (p. 18).

Les ethnométhodologues mettent l’accent sur les activités interactionnelles que constituent les faits sociaux. Les faits sociaux sont des accomplissements des personnes. Exemple d’une étude en éthnométhodologie : Zimmerman (1970) étudie les processus de travail et les arguments employés dans un bureau d’assistances socia américaine. Il observe l’analyse onversationnelle. Cette analyse s’éloigne de la problématique habituelle de la sociologique et donc certaines la considère comme une discipline totalement autonome et différentes de l’ethnométhodologie (Coulon, 1987).

L’analyse conversationnelle a été fondée dans les années soixante par Sacks. Elle s’intéresse aux échanges verbaux, aux conversations ordinaires et à tout ce qu’à quoi l’ethnométhodologie peut s’intéresser. Elle est, selon Coulon (1 987), « l’étude des structure et des propriétés formelles du langage » (p. 66). Cette analyse s’intéresse particulièrement au sens de la communication. Les phrases ne peuvent pas être analysées comme des entités isolées et indépendant, elles dépendent d’un contexte : celui a une place très importante dans l’analyse conversationnelle.

Il est vrai que la phrase dépende du contexte mais elle participe également ? celui-ci : elle le modifie pour les acteurs de la conversation. Héritage (1984) parle de double contextualité de la phrase. Comme -6- le disent Goodwin et Heritage en 1990 (mentionné par Pouponneau, 201 2), les phrases sont compréhensives uniquement dans un contexte donné. L’analyse conversationnelle a pour but d’analyser la structure de la conversation et ‘étudier la coopératlon langagière lors d’une conversation.

La coopération langagière renvoie à l’idée que lors d’une interaction langagière, les participants de la conversation s’influence l’un l’autre. Quand l’un parle, celui-ci a un effet sur celui qu écoute. D’après Goodwin que nous configurons la suite de notre discours. La conversation est construite par les intervenants de façon à ce qu’elle soit harmonieuse, comprlse par les partlcipants et cohérente. L’analyse conversationnelle se doit donc de montrer « l’activité conjointe des interlocuteurs qui interprètent mutuellement leurs communications à partir du ontexte dans lequel ils se situent » (Pouponneau, 2012).

John Heritage (1984) donne trois hypothèses concernant l’analyse conversationnelle. La première est que l’interactlon est structurellement organsée. La seconde hypothèse est que la référence à un contexte est indispensable. Et la troisième hypothèse est que ces deux premières hypothèses sont présentes dans l’intégralité de l’interaction. Cest-à-dire qu’aucun élément de Panalyse ne doit être ignoré sous prétexte que celui-ci n’est pas pertinent pour l’étude. Malgré tout ce qu’apporte cette analyse sur la compréhenslon des nteractions langagieres, on peut lui adresser un reproche.

Cette analyse a tendance à trop se focaliser sur le discours et elle a donc tendance à ignorer la situation et les interlocuteurs. Pour illustrer cette analyse conversationnelle, prenons l’étude de Markaki (2010). II a utilisé l’analyse conversationnelle afin d’étudier la construction des identités en milieu professionnelle international. Pour cela, il fait un enregistrement vidéo d’un meeting entre des managers européens d’une compagnie pharmaceutique internationale. La vidéo montre un exposé d’une personne s s de la part du public. Il a