AOB Comment investlr en Bourse? mini-guide bourse L’analyse fondamentale Mai 2009 or26 Sni* to View L’analyse fondamentale SOMMAIRE Les objectifs de l’analyse fondamentale p. 4 Comment lire les comptes d’une société cotée ? p. 4 Comment obtenir l’information p. 5 Comment calculer les soldes intermédiaires de gestion p. 6 • La marge commerciale • La production de l’exercice partielle et quel qu’en soit le support, même électronique ou informatique, est interdite sans autorisation préalable de l’éditeur. ption finance expertise – mai 2009 D’après Warren Buffett, le célèbre investisseur, «si es affaires d’une entreprise vont bien, tôt ou tard son action fera de même». Si on médite cette citation, on comprend tout l’intérêt de l’analyse fondamentale, qul cherche ? établir la valeur intrinsèque (ou fondamentale) d’une action. L’analyse fondamentale repose avant tout sur des mécanismes comptables. Elle a pour objectif d’évaluer le patrimoine et la rentabilité d’une société grâce à une étude minutieuse de son bilan et de son compte de résultat.
Ce type d’analyse a pour but d’établir s’il est intéressant pour l’investisseur d’acheter ou non une action donnée. Sachant qu’une action est un titre e propriété d’une entreprise, il est important pour l’investisseur, avant d’acquérir une action, de comparer la valeur
Le premier est une photo des comptes de l’entreprise à un instant donné, qui reflète l’état de son patrimoine, tandis ue le second présente son activité sur le dernier exercice. L’annexe viendra compléter ces deux documents en fournissant certains détails (sur la répartition de l’activité par exemple) et en présentant le tableau des flux de trésorerie. pour les groupes, pensez à analyser les comptes consolidés, qui tiennent non seulement compte de l’activité de la maison mère mais également de celle de ses filiales.
Le bilan d’une entreprise com orte un actif et un passif. L’actif est composé iens, à la PAGF 3 OF -les dettes relatives aux financements assurés par des tiers. Vous découvrirez plus loin comment calculer et omment «lire» les ratios de bilan pour vous faire une idée assez précise de l’état de santé financier d’une société. Contrairement au bilan qui n’est qu’une photographie des comptes à un instant t, le compte de résultat d’une entreprise permet «d’expliquer» l’activité d’une entreprise durant une année donnée.
En effet, il est absolument essentiel pour un investisseur de comprendre de quelle manière une entreprise aboutit à son résultat net. Les différents soldes intermédiaires de gestion qui conduisent à ce résultat final vont donc être Charges d’exploitation Produits d’explo ration Charges financières Charges exceptionnelles Impôt sur les bénéfices produits financiers Participation Produits exceptionnels Bénéfice Dans le cas d’une entreprise déficitaire, le poste «pertes» sera ajouté à la colonne de droite alors que le poste «impôt, participation et bénéfice» sera supprimé de la colonne de gauche.
Ces dernières années, sous l’influence des fonds d’investissement et des opérations de LBO (Leverage Buy Out), ou opérations à effet de levier, l’étude des flux de trésorerie a pris une im ortance croissante. Elle est réalisée à travers le tablea ent de l’entreprise, qui se International Financial Reporting Standards). Un ensemble de normes comptables a été développé de façon ? renforcer la transparence de la 4. gestion des entreprises et la comparabilité de leurs comptes.
Parmi ces normes, FIAS 36 (détaillée par la suite) est particulièrement importante pour les groupes qui mènent des acquisitions. Les difficultés que rencontrent les banques depuis le début de la crise financière sont, en partie, liées à ces nouvelles normes qui leur imposent de comptabiliser leurs actifs à leur valeur de marché du jour (fair value). Du fait de fortes dépréciations de leurs actifs, certains ?tablissements ont dû être recapitalisés. pour faire face à ces difficultés, ces normes ont été assouplies sur certains points depuis le 1 er octobre 2008.
Comment obtenir l’information Les sociétés catees ont l’obligation de produire leurs comptes annuels mais aussi semestriels audités avec une certaine périodicité. Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour les obtenir. Les comptes d’une société sont disponibles sur son site Internet ou sur le site de l’AMF (Autorité des marchés financiers). Il vous est également possible de consulter le BALO (Bulletin des annonces légales ou d’envoyer une emande écrite à l’entrep PAGF s OF générale annuelle vous pourrez également poser des questions aux dirigeants de la société pour avoir une information plus complète. ntermédiaires de gestion Les soldes intermédiaires de gestion décrivent la formation du résultat. Ils se calculent selon une logique d’inclusion, c’est-à-dire que le résu tat net inclut le résultat d’exploitation qui inclut la valeur ajoutée, etc. Seule exception : le résultat exceptionnel dont le montant est déterminé par les sociétés indépendamment des autres soldes. L’analyse de ces soldes intermédiaires va vous permettre de onnaitre précisément les raisons des écarts éventuels entre le résultat net publié par une entreprise et vos propres attentes. ar exemple, si le résu tat net publié par une société est largement supérieur à vos prévisions, vous serez certainement ravi, mais une étude plus approfondie des raisons de cette performance s’impose. Les conséquences pour la valeur seront très différentes effet selon qu’elle résulte d’une amélioration des marges commerciales, ce qui est très favorable aux perspectives boursières du titre, ou qu’elle n’est que la conséquence de cessions d’actifs, figurant ans le résu tat exceptionnel et qui ont peu de chances de se répéter tous les ans.
Le premier solde intermédiaire de estion, pour une entreprise industrielle commerciale. Cest la PAGF 6 OF moins la variation des stocks de marchandises. Marge commerciale = Vente de marchandises – Coût d’achat des marchandises vendues La production de l’exercice La production de l’exercice n’est pas un solde en tant que tel, mais la somme de la production ven • L’excédent brut d’exploration (EBE) L’excédent brut d’explo’tation s’obtient en ajoutant la valeur ajoutée et les subventions d’exploitation, t en leur retranchant les impôts et taxes ainsi que les charges de personnel.
Excédent brut d’exploitation = Valeur ajoutée + Subventions d’exploitation — Impôts et taxes – Charges de personnel Ce solde est très prisé par les analystes financiers dans la mesure où il n’est pas affecté par la politique d’amortissement et de provisions de l’entreprise, ni par ses modes de financement. C’est findicateur clé dans l’analyse du compte de résu tat, qui peut être comparé au terme anglo-saxon Ebitda (Earnings before interest, taxes, depreciation and amortization). due, de la production stockée et de la production mmobilisée.
Production de l’exercice Production vendue +1- production stockée + production Immobilisée • La valeur ajoutée La valeur ajoutée, qui exprime la valeur additionnelle dégagée par l’activité de l’entreprise, est égale à la somme de la production de de la maree commerciale PAGF 7 OF l’exercice et sommations externes de un caractère particulier dans la mesure où elle permet de rémunérer tous les facteurs de production (travail et capital), mais également les prêteurs, les actionnaires et l’Etat.
Il est intéressant pour un investisseur de suivre l’évolution de la valeur ajoutée d’une société. Elle lui fournira une information précieuse sur ses résultats futurs. En effet, plus elle sera importante et plus la marge de man? uvre de l’entreprise sera grande pour créer de la richesse. Cela dit, le niveau de valeur ajoutée dépend, bien évidemment, des secteurs économiques.
Elle est faible, par exemple, dans le secteur de la distribution où l’activité consiste à acheter des biens pour les revendre à un prix supérieur. Dans ce cas, la valeur ajoutée dépend très largement de la marge sur le coût d’achat. En revanche, dans le secteur des services informatiques, la valeur joutée est beaucoup plus élevée, dans la mesure où la richesse des entreprlses est produite par des prestations humaines.
La mesure de la valeur ajoutée d’une entreprise doit donc s’accompagner d’une comparaison sectorielle. • Le résultat d’exploitation Le résultat d’exploitation est égal à l’excédent brut d’exploitation, augmenté des autres produits d’exploitation et des reprises sur amortissements et provisions d’exploitation, et diminué des dotations et des autres charges de gestion courante Résultat d’exploitation = Excédent brut d’exploitation + Autres produits d’exploitation + PAGF