Bachelier en Comptabilité or 14 Snipxto Travail présenté dans le cadre du cours de « Séminaire d’Actualité de Gestion » va-t-on enfin sortir de cette crise ? Amid Faljaoui introduit le sujet en expliquant qu’une récession est caractérisée par deux trimestres de croissance négative et, théoriquement, la sortie de récession se fait dès le premier trimestre positif. Il nous donne une idée de la perte belge des épargnants qui est de 17,7 milliards. Il pense que le risque d’un nouveau Lehman Brothers est faible mais souligne que le PIB est revenu à la normale uniquement au Japon et aux USA.
Quant au risque de nouvelles bulles (actions, obllgatlons, immobilier), il explique qu’il existe, mals que ça n’est pas forcément négatif si ça peut permettre de relancer l’activité. Monsieur Faljaaui nous donne quelques informations. D’abord, en Chine, au Brésil et en Russie la croissance diminue. Puis, les USA ont une croissance de 2%, ce qui est mieux que la nôtre mais n’est pas suffisant pour considérer qu’il y a une sortie de crise, car la demande, qui crée l’emploi, reste faible.
Ensuite, selon la Banque Nationale Belge, il y a une surévaluation de l’immobilier en Belgique de 33%, ce qui n’est pas énorme. Pour
Premièrement, la dette publique belge a la cote, elle a augmenté mais uniquement suite à une nouvelle technique de calcul. Ensui a la cote, elle a augmenté mais uniquement suite à une nouvelle echnique de calcul. Ensuite, le SZP SOO a dépassé les 2000 points. Puis, l’union bancaire a fait ses preuves au Portugal, suite à une réforme de l’ordre, les actionnaires ont obtenu leur argent avant les créanciers. De plus, ni la Syrie, ni l’Irak, ni Gaza, ni l’Ukraine, ni l’Argentine, ni les pays émergents, ni l’Ecosse n’ont réussi à perturber durablement les marchés.
Rajoutons à cela que l’Euro a enfin baissé suite à la diminution des taux d’intérêt par les banques centrales pour relancer l’économie. Mals attention, tout n’est pas parfait selon M. Faljaoui. En effet, a dette mondiale est de 100 000 millions. De plus, les citoyens fatiguent. Enfin, la Chine sera fin 2014 la le économie mondiale. Il nous rappelle que l’essentiel est sans doute ailleurs, dans la révolution numérique peut-être. On parle beaucoup des gadgets mais pas des aspects économiques de cette révolution.
A terme, les robots pourront remplacer des gens jusqu’à présent indispensables, ce qui tue plus de jobs qualifiés que ça n’en crée. M. Faljaoui conclut en nous donnant deux conseils : pensez comme un nouvel immigrant et mettez vos initiales dans ce que vous faltes chaque jour. Mittal, la face cachée de l’empire Mittal est aujourdhui un symbole de la crise économique mondiale, à cause des licenciements massifs de dizaines de milliers d’ouvriers. Il est cependant, toujours aujourd’hui numéro un mondial de l’acier avec 250 000 salariés dans plus de 60 pays.
Ce peut être dû au fait que l’industrie de la sidérurgie est Pune des plus stratégiques car un pays ne peut se développ fait que l’industrie de la sidérurgie est l’une des plus stratégiques car un pays ne peut se développer sans des millions de tonnes d’acier. 1950-1975 : les origines de l’empire Lakchmi Mittal est arrivé à Calcutta à l’âge de 6 ans avec sa famille, fuyant la sécheresse de leur village. Il a découvert la sidérurgie dans les faubou gs. Son père, négociant en métal, l’a initié aux affaires très tôt.
Il l’a envoyé en Indonésie pour revendre un terrain, mais Lakchmi lui a tenu tête et l’a convaincu d’y construire une usine. Suite à cela, il pense qu’il serait plus judicieux d’acheter des usines plutôt que de les construire. 1996-2005 : la conquête de l’Est Il est opportuniste, il voit dans la chute du mur de Berlin le début d’une révolution économique mondiale. Il a l’idée de s’implanter au Kazakhstan, malgré que ce soit très risqué, il persévère. Avant, les salariés étaient payés tous les 6 mois au minimum, Mittal leur redonnent l’espoir d’avoir un salaire mensuel.
Il s’intéresse au complexe sidérurgique de Temirtau avec ses 80 000 ouvriers. Il cherche à faire du métal low cost pour les pays émergents. Il réunit des ingénieurs avec pour objectifs une réduction des coûts de et une augmentation de production similaire. Il fait facilement l’acquisition d’usines en Pologne, en Roumanie, en Bosnie, en Macédoine, en République Tchèque car les ouveaux gouvernements d’Europe de l’Est cherchent des entreprises privées pour occuper les travailleurs qui sont un poids pour leur Etat respectif.
Il a pour objectif de devenir numéro un mondial de l’acier et entreprend l’acquisition d’usines en Allemagne, en France, en Ir numéro un mondial de l’acier et entreprend l’acquisition d’usines en Allemagne, en France, en Irlande, en Algérie, en Afrique du Sud, au Mexique, aux Etats-Unis, au Canada. Il devient alors une menace pour les autres géants de la sidérurgie, comme Arcelor. Ses dettes ne cessent d’augmenter mais sa capacité ? embourser est élevée donc ses profits augmentent aussi.
Etant actionnaire à de son entreprise, il est le seul à prendre des décisions, il ne doit rendre de comptes qu’à son banquier. Il frôle par deux fois la faillite. 2005 : le mariage à Wall Street Après le rachat d’usines aux USA, il atteint son objectif et devient le numéro un mondial de l’acier. Il crée très vite une alliance avec Willbur Ross, ce qui lui vaut d’être pris au sérieux aux USA. Ils ont le même point de vue en ce qui concerne la stratégie d’entreprise : il faut privilégier les profits à court terme et la roissance à marche forcée.
Petit à petit, le fils de Mittal, plus agressif que lui, prend une place importante dans l’entreprise. 2006 : le raid sur Arcelor Mittal veut se lancer dans le haut de gamme en s’attaquant ? l’industrie automobile européenne, qul, jusqu’à présent, est dominée par Arcelor, mais la seule chose qu’il lui manque est un accès à la technologie. Les deux empires se font face, la guerre est inévitable. Mittal propose alors un rapprochement au directeur général d’Arcelor, que celui-ci refuse. Peu après, Mittal lance une OPA sur Arcelor, qu’il gagne. 2006-2008 . lune de miel Mittal est devenu une star de la mondialisation, il courtise les chefs d’Etat, fait des promesses d’emplois. Il rencontre son premier échec mondialisation, il courtise les chefs d’Etat, fait des promesses d’emplois. Il rencontre son premier échec en Allemagne quand il veut racheter une entreprise mi privée, mi publique, et qu’il n’en obtient donc que la moitié. Il est très dur en affalres. Chaque solr, il demande les statistiques de toutes ses usines. Il les visite pour mettre la pression aux salariés. Les chiffres lui importent plus que les salariés eux- mêmes.
Au Kazakhstan, l’entreprise ne dégage pas les fonds nécessaires pour l’entretien des machines dans les mines, et des explosions surviennent. Mittal indemnise fortement les familles des victimes, mais elles pensent que l’argent dégagé ici aurait pu permettre d’éviter ces accidents. 2008-2013 : Pempire vacille La demande d’acier dimnue de 30%, Mittal ferme des hauts- fourneaux en Europe. En 201 3, un salarié belge d’Arcelor Mittal se suicide suite à la perte de son emploi. Mittal est fortement mis en cause étant donné sa politique de fermeture d’usines rentables, mais pas assez à son avis. 13-2014 : FEurope impuissante La force de Mittal, c’est sa dictature, il est seul et décide de tout. Face à lui, l’Europe et ses 27 pays sont incapables d’arriver à un accord. Ily a une crise de l’industrie. Le taux de chômage atteint les 25%. Les actions d’Arcelor Mittal ont perdu de leur valeur. Wallonie et désindustrialisation : sortir par le haut Monsieur Jacques Pélerin, Président du Comité Exécutif du GRE- Liège, introduit cette conférence en nous expliquant qu’il y a une prise de conscience de la désindustrialisation.
Il évoque les plans Marshall en Wallonie et le GRE (Groupement d ésindustrialisation. Il évoque les plans Marshall en Wallonie et le GRE (Groupement de Redéploiement Économique). Il nous parle d’abord du poids de l’industrialisation. II y a un basculement des rapports de force, la Chine, l’Inde, Plndonésie et la Russie sont en hausse. On peut observer qu’il y a de valeur ajoutée. Ily a une diminution des emplois dans l’industrie des économies « avancées Dans le domaine des services, par contre, les emplois industriels directs sont en baisse mais les emplois industriels indirects ont compensé cette baisse.
Monsieur pélerin évoque l’exemple de l’Allemagne, performante râce à sa politique industrielle, pour démontrer que nous ne sommes pas tous égaux face à la désindustrialisation. Par contre, il pense que nous ne sommes pas impuissants face ? cette désindustrialisation. Il y a un processus d’information et de consultation, il faudrait innover les actifs existants au lieu de s’en débarrasser, il faut choisir entre le modèle « libéral-financier » et le « commercial-industriel La Wallonie est-elle un continent perdu ? Le Président du Comité Exécutif du GRE-Liège ne le pense pas.
En effet, la Flandre est maintenant dépassée par la Wallonie et les PME réent plus d’emplois (mais elles sont trop petites et pas assez nombreuses). Il évoque la réindustrialisation : se battre contre la désindustrialisation. En effet, il faut bâtir sur l’existant et le transformer : réindustrialisation « en continuité » ou réindustrialisation « en rupture » (penser autrement). Il nous donne les atouts de la Wallonie. Premièrement, sa taille lui donne l’allure d’une PME au niveau atouts de la Wallonie. Premièrement, sa taille lui donne l’allure d’une PME au niveau mondial.
Ensuite, elle a une signature génétique de Finnovation (mais attention à la faiblesse du double ooping, côté commercial pas suffisant). Pour finir, les pôles de compétitivité sont créateurs d’emplois. Il se pose la question de savoir si la Wallonie a la capacité de se réindustrialiser. Il lui faudrait davantage d’ouverture sur l’extérieur (marché international). Ses gros handicaps sont le coût salarial et le coût de rénergie, il faut adopter une politique énergétique sans attendre. Monsieur P. évoque [‘avenir en Wallonie. Il faudra aller chercher les matières premières dans les produits finis (recyclage).
Le biomimétisme est aussi à ne pas mettre de côté. Il parle de echerche et développement « électron libre » (gestion par projet), de plus d’implication de l’entreprlse, d’open innovation, de reverse metallurgy, d’économie créative… Mais les évolutions dans l’innovation suffiront-elle pour résoudre le problème des emplois ? Il donne quelques conseils à suivre . créer plus d’entreprises et augmenter leur taille, le knowledge management (capitalisation et partage du savoir), se baser sur l’intelligence connective, collaborative.
Il parle aussi de « new innovation avec un auto-allumage de la créativité, un big-bang de l’innovation (de Vidée à la oncrétisation), il dit qu’il faut repenser la recherche et développement au sein des entreprises, apposer notre signature génétique (reengineering de l’innovation), mettre un turbo dans notre machine du progrès, sortir l’innovation de ses « cadres » traditionnel turbo dans notre machine du progrès, sortir l’innovation de ses « cadres » traditionnels, élargir la base de la créativité.
Par rapport à VHumain, Monsieur Pélerin dit qu’il faut supprimer les pertes d’énergie dans les frottements internes, décloisonner l’entreprise des administrations, de l’enseignement, des artenaires sociaux, mobiliser et focaliser toutes les énergies sur un projet commun. Pour finir, il évoque la possibilité de révolutions industrielles futures. Selon lui, la troisième serait une convergence entre le nouveau système énergétique et les nouvelles technologies de communication, et la quatrième, une convergence entre l’énergie humaine et l’intelligence collective.
PHENIX 21, Morts et Renaissances d’une Région Industrielle Cette exposition se base sur l’exemple historique de la renaissance industrielle liégeoise afin que nous nous posions la question : notre Histoire peut-elle nous aider à mieux omprendre notre rôle de citoyen ? Liège à la Belle Epoque A Liège, se tient en 1905, une exposition universelle. La Belgique est alors une des premières puissances économiques mondiales, grâce à ses activités industrielles. Les deux grandes révolutions, de la vapeur et de l’électricité, permettent un développement économique et industriel sans précédent.
Liège a des ambitions mondiales, elle veut montrer au monde ses savoir et savoir-faire. On peut voir s’installer à Liège l’industrie lourde. La Révolution Française permet l’émergence d’« entrepreneurs » comme Cockerill à Verviers puis à Seraing. Les secteurs clés de la Révolution industrielle liégeoise sont le textile, le charbon, le verre et la secteurs clés de la Révolution industrielle liégeoise sont le textile, le charbon, le verre et la sidérurgie.
Certaines innovations permettent de multiplier par 25 la production de fonte en Belgique, et plus particulièrement à Liège, où 21 hauts-fourneaux produisent 966 000 tonnes de fonte (40% de la production belge). Il n’y a pas d’université à Liège avant 1817. Avec la création de l’Université de Liège, il y a une prise de conscience que le éveloppement futur de l’industrie belge passe par la recherche. Celle-ci entrainera la création d’instituts directement en prise avec la réalité industrielle, l’enseignement technique est né.
Au 19e siècle, les ouvriers n’ont pas de droits politiques. Entre 1890 et 1914, il y a création de caisses de secours ou de résistance, de sociétés coopératives, de maisons du peuple et de syndicats. Les premières lois sociales apparaissent elles aussi. La Première Guerre mondiale et la destruction En 1914, il existe alors deux alliances : la riple Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie et Italie) et la Triple Entente France, Angleterre et Russie impériale).
L’assassinat de François- Ferdinand à Sarajevo le 28 juin 1914 devient un prétexte pour régler de vieux contentieux. Le 2 août 1914, la Belgique, jusque là neutre, se voit signifier un ultimatum par IAIlemagne, qu’elle refuse. Deux jours plus tard, l’invasion survient. Il y a des pertes importantes. L’Université sous l’occupation est fortement dégradée. Certaines salles sont transformées en écurie, en cantine. Des cartes géographiques et géologiques sont dérobées. L’occupant allemand tente de relancer les activités académi 4