CHAPITRE 4 Comment produire et combien produire ? MANUEL, S 55-70 RAPPEL DU PROGRAMME Thèmes d’exploration et questionnements associés : Comment produire e Il. Entreprises et pro Notions à découvrir : coûts, productivité, p Indications complém to View professeurs : On montrera comment l’entre- prise est amenée à combiner efficacement les facteurs de production en tenant compte de leurs coûts et de leur caractère plus ou moins substituable.
On soulignera que cette combinaison peut évoluer au cours du temps, sous l’influence de différents facteurs. On mettra en évidence raccroissement de la productivité ans le long terme (notamment sous l’action du progrès technique) et ses différents effets. But pédagogique et structure du chapitre Le chapitre 4 constitue la seconde partie du spécificités de l’activité productive en entreprise.
Il cherche à montrer comment le choix des ressources productives y est effectué, comment de la richesse y est créée, et comment [‘objectif de profit, qui est l’un des objectifs fondamentaux des [email protected] Nathan, 2010 SES 2de, coll. c. -D. Échaudernaison 09172606 001-120. indd 37 prises, induit la prise en compte des coûts de production et du niveau de productivité dans les hoix stratégiques de production. our autant, ce chapitre permet aussi de sortir du strict cadre
Cette première double page permet donc de définir la notion de facteurs de production et es composantes, le travail et le capital ; la deuxième double page permet d’introduire la notion de combinaison productive et par extension l’idée de complémentarité et de substituabilité des facteurs de production. Un premier exemple de progrès technique sera alors montré, via le document 3 présentant le métro Val, permettant d’illustrer le fait que la nature de la combinaison productive peut varier justement en fonction de l’état des technologies disponibles.
Le document 4 est un exercice sim le ermettant de montrer de manière ac entr face PAGF 7 OF permettant de montrer de manière accessible comment, face ? des combinaisons productives différentes, un chef d’entreprise est amené à faire un choix ; – la troisième double page permet d’approfondir la notion de coût de production entraperçue dans la double page précédente. Nous sommes partis de l’exemple de l’iPad qui fait partie des objets dont la nature même entraîne l’intérêt des élèves ; – la quatrième double page porte sur la notion de valeur ajoutée.
Stricto sensu, cette notion aurait dû se trouver dans le chapitre 3 si l’on suit le programme officiel. Il nous a cependant semblé plus logique de l’intégrer dans ce chapitre 4 au ens où la valeur ajoutée est la conséquence de l’activité productive, et qu’elle est partagée entre les différents facteurs de production… qui ne sont 37 • 28/10/10 10:10 justement définis que dans le chapitre 4, même dans le programme officiel ! par souci de cohérence nous avons donc choisi de la présenter ici. Le document 4 porte sur l’évolution du partage de la valeur ajoutée en France depuis le milieu du XXe siècle.
En tant que telle l’étude de l’évolution de ce partage n’est pas au programme, mais c’est un point qui éveille toujours l’intérêt des élèves et que les enseignants aiment étudier, car il permet de roblématiser ce chapitre parfois un peu technique ; – les cinquième et sixième doubles pages portent sur la notion de productivité, sa définition, sa mesure, son évolution, t ses implications sur PAGF documents iconographiques qui permettent de bien visualiser comment le progrès technique a entrainé une évolution de la production de blé par travailleur.
La sixième double page porte sur une problématique qui n’est pas elle non plus stricto sensu indiquée dans le programme ; mais l? aussi, nous avons estimé que l’intérêt des élèves était si grand pour cette question – les machines étruisent-elles ou créent-elles des emplois ? – que passer a côté de son étude serait vraiment dommageable dans la perspective de formation du citoyen qui est l’une des finalités de notre enseignement. De plus, cela permet de falre une transition avec la partie suivante du programme qui traite de l’emploi.
Ouverture de chapitre Liens avec d’autres chapitres Document 1 (« Découvrir Le chapitre 3 a permis de présenter la diversité des organisations productives, et plus particulièrement des entreprises, qui sont les organisations productives les plus créatrices de valeur ajoutée ; le chapitre 4 a ui pour objectif d’ouvrir la « boîte noire » de l’entreprise pour comprendre son mode de fonctionnement et ses finalités, au premier rang desquelles la recherche du profit.
Le thème 2, qui porte sur l’activité productive, est étudiée après le thème 1 qui, quant à lui, porte sur la consommation. Après avoir présenté les déterminants et la typologie des modes de consommation, ce deuxième thème cherche ? étudier la manière dont le s productives répondent 2 permettre aux élèves, à partir d’un exemple concret, de se familiariser avec les ressources nécessaires à la production, ce qui les amène dans le ocument suivant à définir la notion de facteur de production.
MANUEL, 55 Ce chapitre permet d’étudier avec les élèves la notion de facteurs de production, en montrant comment une entreprise – comme toute unité productive – combine des ressources productives (le travail et le capital) pour réaliser une production de biens et/ou de services.
Pour introduire cette idée, nous sommes partis de l’exemple de la production automobile, en montrant comment le progrès technique a fait évoluer le choix des ressources utilisées ; ainsi, dans les années 1940, pour peindre une voiture il fallait des ommes qui utilisaient des machines à peindre ; ces machines ont évolué et aujourd’hui la peinture est faite automatiquement par des machines qui n’induisent plus l’activité humaine manuelle (même si la programmation des machines nécessite toujours l’intervention humaine, mais une intervention qui a changé de nature et qui a permis l’accroissement de la qualification des ouvriers).
Ces iconographies permettent donc de se familiariser (sans que les termes n’aient encore été définis ni même présentés) avec les notions de travail, de capital, de facteurs de production, de comblnaison productive et de progrès technlque. . De quoi l’entreprise a-t-elle besoin pour produire ? MANUEL, S 56-57 PAGF s OF réalisant des vêtements ; c’est donc une production textile. 2. Pour réaliser cette production, rentreprise a besoin de travailleurs, de matières premières (ici, le textile), et de machines (ici, principalement les machines ? coudre sur lesquelles travaillent les salariés).
Document 2 3. Les facteurs de production correspondent aux ressources utilisées par une unité productive @ Nathan, 2010 — SES 2de, coll. C. -D. Échaudemaison pour produire des biens et des services. On parle de facteur de production pour faire référence ? ne ressource qui n’est pas détruite au cours de la production. 4. Les deux facteurs de production présentés dans ce texte sont le travail et le capital.
Le travail comme son nom Vindique fait référence au nombre de travailleurs disponibles, soit dans une entreprise, sot dans l’économie dans son ensemble ; le capital correspond aux ressources productives qui ont été créées par l’activité humaine. 5. Le tissu n’est pas considéré comme un facteur de production car il est détruit (ou transformé) au cours du processus de production. Or, un facteur de production par définition est une ressource ? n’est pas détruite au cours du processus de production Document 3 6. capital fixe productif correspond aux mayens de production relativement durables (dépassant la durée du cv ion) et PAGF 2 utilisés pendant un cycle de production : matières premières, énergie, fournitures, services nécessaires à chaque stade de la production. Le cap tal circulant est le terme utilisé pour désigner les actifs détenus par l’entreprise et destinés à ne pas y rester durablement, c’est-à-dire pendant moins d’un cycle d’activité. ? la lumière de ces deux définitions, on peut en déduire que ce qui sépare es deux types de capital est la durée d’utilisation de chacun de ceux-ci ; par convention, on considère généralement qu’un capital utilisé durant plus d’un an dans le processus productif est un capital fixe, et dans le cas contraire, qu’il est un capital circulant. 7. e capital circulant n’est pas considéré comme un facteur de production car il n’est pas réutilisable sur plusieurs cycles de production il est transformé ou détruit au cours du cycle de production. . Parmi les éléments nécessaires à la production présentés dans le document 1, le textile correspond à du capital circulant (car il est détruit ou 9172606 001-120. indd39 transformé au cours du cycle de production), alors que les machines à coudre et le bâtiment dans lequel se trouvent les salariés sont du capital fixe (car ils sont tous deux utilisables sur plusieurs cycles de production). Document 4 g.
Le travail de l’homme est à l’ori ine de toutes les productions, y compris PAGF 7 2 humaine car il est naturellement disponible en quantité illimitée ; il n’y a donc pas de production d’air car il n’y a pas d’intervention humaine. par contre, l’air contenu par exemple dans les bouteilles destinées aux plongeurs a été produit et l’intervention umaine a été nécessaire à cette production. Les fruits et légumes que nous consommons résultent aussi d’une intervention humaine, ne seraitce que pour avoir été ramassés ou cueillis — sans quoi ils ne pourraient être consommés. 10.
L’oxygène pourrait éventuellement cesser d’être un produit naturel Sil advenait qu’il ne soit plus naturellement disponible sans intervention humaine, comme dans le cas par exemple où le niveau de pollution atmosphérique serait devenu tel que la consommation d’air nécessiterait la mise en place de filtre ou encore le port de masque à gaz (esperans que nous n’en venions amais à une telle extrémité ! ). 11. Sans le travail de l’homme, nombre d’espèces anmalières, potagères ou de plantes disparaitraient inexorablement car leur existence n’a été rendue possible que par le travail de l’homme.
Faire le point Comme le montre le document 1, pour produire, l’entreprise a besoin de tout un ensemble d’éléments travailleurs, machines, matières premières… Elle a donc besoin de facteurs de production, mais pas seulement de ceux-ci, si l’on en croit la définition des facteurs de production donnée dans le document 2. En effet, les facteurs de production correspondent aux ressources tilisées par une unité productive pour produire des biens et des services. On parle de facteurs de pr r faire référence à une PAGF 8 2 de facteurs de production pour faire référence à une ressource qui n’est pas détruite au cours de la production.
Les principaux facteurs 39 de production sont le travail et le capital. Le travail est l’ensemble des travailleurs de l’économie et le capital fait référence à des ressources « créées » telles que des machines et des bâtiments. On ne considère comme facteur de production que le captal fixe productif, qul, comme le montre le document 3, ne comprend que les oyens de production relativement durables (dépassant la durée d’un cycle de production) et participant directement à la fabrication des biens ou à la réalisation de la prestation de service. ? l’inverse, le capital circulant se définit comme l’ensemble des biens et services utilisés pendant un cycle de production : matières premières, énergie, fournitures, services nécessaires ? chaque stade de la production. Il est essentiel ? la production, mais n’est pas considéré comme un facteur de production. 2. Comment l’entreprise choisit-elle ses facteurs de production ? ) MANUEL. S 58-59 Document 1 (« Découvr r . L’essor d’Internet a radicalement changé l’activité de cette entreprise, et ce pour deux raisons.
D’une part, Internet lui a sans doute ermis d’entrer en contact avec d ients qui 32 chances pour que l’essor d’Internet se soit traduit pour l’entreprise par une augmentation significative de son activité. D’autre part, Internet a changé la manière de produire de [‘entreprise ; auparavant, le faceà-face avec les clients induisait rembauche de nombreux salariés, alors que maintenant des logiciels automatiques peuvent réaliser le même sen,’ice pour les clients sans la présence systématique d’un salarié. 2.
Avant ressor d’Internet, la combinaison productive de l’entreprise était de 1 travailleur pour chaque unité de capital utilisée (en l’occurrence des ordinateurs). Grâce à Internet, l’entreprise utilise à présent 1 travailleur pour 5 unités de capital 3. Cela a fait évoluer sa combinaison productive, puisqu’on a substitué des unités de capital aux unités de travail. La combinaison productive est à présent plus captalistique (on ne peut évidemment pas attendre des élèves l’emploi par euxmêmes de ce terme). 4. Facteurs substituables Un cours de SES dans un lycée complémentaires x La production de voitures